Le citron n’est plus un fruit.
C’est une tension contenue, une ellipse solaire, un cœur acide de silence.
Il tient dans la main, mais déborde l’instant.
Il est ce qui résiste à la pensée tout en la provoquant.
En le peignant, on cherche moins à le figurer qu’à en capter la lumière intérieure, cette persistance fragile qui tient tête au temps.
Chaque citron devient une énigme compacte, un vestige lumineux, une méditation sur ce qui reste.
